Des espions chinois expulsés de la Grande Bretatgne

Presse-Net

Les médias britanniques ont récemment révélé que le gouvernement britannique avait discrètement expulsé trois espions chinois en tant que journalistes l’année dernière. Ces rares cas d’espionnage de journalistes sont devenus un autre signe de la détérioration des relations entre les deux pays. La nouvelle de l’expulsion de trois espions chinois présents en tant que journalistes a été révélée pour la première fois par le British Telegraph.

Les responsables britaniques n’ont pas publié de détails sur l’affaire. Selon un article du Wall Street Journal vendredi 5 février, un responsable britannique anonyme a confirmé la nouvelle.

Le responsable a déclaré au Wall Street Journal que les trois espions étaient employés par le ministère chinois de la Sécurité nationale et agissaient dans différents organes de presse. Selon le Telegraph, le MI5, l’agence de renseignement britannique, a découvert la véritable identité des trois espions, et les trois ont été expulsés.

Les responsables ont confirmé la nouvelle au Wall Street Journal, mais le nom de l’agence de presse où se trouvent les trois n’a pas été divulgué. Les inquiétudes des pays occidentaux concernant l’influence de la Chine ont dépassé la portée économique tels que les déséquilibres commerciaux et de la protection de la propriété intellectuelle.

Le Wall Street Journal a rapporté que les décideurs des pays occidentaux, y compris les États-Unis, considèrent de plus en plus les liens de la Chine avec les médias, les télécommunications et l’éducation comme une menace pour la sécurité nationale. Les responsables britanniques ont déclaré que ces dernières années, ils ont dû s’adapter à ce qu’ils appellent les activités d’espionnage sévères et croissantes de la Chine.

La Chine a longtemps ciblé principalement les secrets commerciaux, et l’espionnage ciblant les informations gouvernementales est également en progression. Mais un responsable britannique a déclaré qu’ils n’étaient pas décrits aussi agressifs que les espions russes sur lesquels la Grande-Bretagne s’était concentrée pendant des décennies.