Japon – UE : menace de sanctions économiques majeur à l’encontre de la Chine

Bassam Tayara

Les dirigeants européens la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen Charles Michel, se trouvent à Tôkyô.pour renforcer le système multilatéral que l’Europe et le Japon y tiennent.

Or ce système est mis à mal par l’invasion de l’Ukraine et la position ambiguë de la Chine à l’égard de la Russie.

Ces discussions sont dans le droit fil des efforts entretenus pour éviter à tout prix l’ouverture d’une nouvelle zone de tension commerciale en Asie, surtout que la guerre en Ukraine a bouleversé les cartes de la géopolitique pas seulement en Europe mais également en Asie.
la Chine qui pointer ses ambitions sur Taïwan de façon de plus en plus ouverte et ne cache pas ses ambitions en mer de Chine.
Pékin avance ses bases vers le Sud (dernier pas dans ce sens  l’accord de coopération avec les Iles Salomon). ‘autre part, Moscou vient de rompre les discussion avec le Japon pour résoudre le problème des Territoires du Nord occupés depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale

Le Japon constitue une pièce maîtresse dans la protection de cette région sous tension: de l’Asie du Sud-Est à la région de l’Indo-Pacifique, et l’UE voudrait s’appuyer sur ses bonnes relations avec Tôkyô, pour défendre des intérêts communs.

Déjà il y a le vaste accord de libre-échange entré en vigueur en 2019, le Jefta et un renforcement de la coopération avec le lancement d’un partenariat numérique pour contrer les guerres numériques que pourraient livrer la Chine et la Russie.
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Sous tous ces aspects de tensions une question fondamentale pour l’UE et le Japon subsiste: accélérer le processus des diversification industrielle et renforcer les chaînes d’approvisionnement, ce qui constitue un signe de méfiance grandissante envers la Chine.

Mais cela peut être interprété également comme une menace de sanctions économiques majeur à l’encontre de la Chine si son aide à la Russie devient plus conséquent.