Un drone nord-coréen au dessus du bureau présidentiel …Sud

Presse-Net

L’armée sud-coréenne a confirmé qu’un drone nord-coréen avait franchi la zone d’exclusion aérienne autour du bureau présidentiel, lors d’une rare incursion le mois dernier, ce qui avait été démenti auparavant.

Cela survient après la forte escalade des tensions militaires dans la péninsule coréenne en 2022, la Corée du Nord effectuant des tests d’armes presque tous les mois, y compris son lancement de missile balistique intercontinental le plus avancé jamais réalisé. Pyongyang a envoyé cinq drones à travers la frontière dans l’espace aérien sud-coréen le 26 décembre, le premier incident de ce type en cinq ans, incitant Séoul à envoyer des jets pour riposter.

L’armée sud-coréenne avait présenté ses excuses après n’avoir réussi à abattre aucun des drones, malgré une opération qui a duré cinq heures, justifiant cela parce que les drones étaient « très petits ».

Il a démenti à plusieurs reprises les informations selon lesquelles les drones auraient franchi la principale zone d’exclusion aérienne, connue sous le nom de B-73, qui comprend le ciel au-dessus du bureau présidentiel en Corée du Sud.

Cependant, un porte-parole des chefs d’état-major interarmées, Lee Seung-joon, a déclaré aujourd’hui : « Il n’est pas vrai que la marche nord-coréenne ne soit pas passée au-dessus de Yongsan », faisant référence à la zone dans laquelle le bureau présidentiel et le ministère de la Défense sont situés.

Pour sa part, un responsable militaire a expliqué qu’une enquête a montré que « l’impact d’une petite marche ennemie a traversé l’extrémité nord de la zone d’exclusion aérienne », ajoutant : « Nous avons précisé qu’il n’y a pas de problème en ce qui concerne la sécurité du bureau de Yongsan. »

Séoul a qualifié l’incursion de « violation » de son territoire, le président sud-coréen Yoon Sok-yul ayant menacé de mettre fin à un accord militaire intercoréen conclu en 2018, en cas de « nouvelles provocations » de son voisin du nord.