BRICS+ un nouveau bloc en face du G7

Presse-Net

Le Secrétaire général des Nations Unies M. António Guterres, a assisté àl’ouverture du sommet des  BRICS à Johannesbourg. Il est fort probable que la présence de M. Guterres attira les lumière sur l’ONU et surtout l’échec de l’institut qu’il dirige à être une plate-forme équilibrée et à son incapacité à faire du Conseil de sécurité le régulateur des conflits internationaux. … Les « cinq  fondateur » du BRICS n’ont pas condamné la guerre russe en Ukraine.

M. Guterres doit penser au fond de lui qu’il assiste à l’avènement d’une alliance qui va défier l’Occident et que sa mise en place est le résultat de l’incapacité des systèmes internationaux créés après la Seconde Guerre mondiale -donc son ONU- à résoudre les problèmes et à jouer son rôle dans l’instauration de la sécurité et de la paix dans le monde. et de réguler le système économique mondial.

M. Guterres a eu un discours où il a exprimé le fond de sa pensée en abordant la nécessité de consolider le système économique mondial et éviter « qu’il soit désintégré en termes de systèmes économiques de répartitions » et cela au vu des grands déséquilibres entre les économies des pays.

Et il a souligné que « les pays africains paient des dettes qui dépassent 40 fois ce que payent les États-Unis (le plus grand débiteur du monde avec plus de 33 mille milliards de dollars). Et il n’a pas hésité- même si c’est un clin d’oeil à la Chine-  à souligner que l’industrie des pays avancés repose, en grande partie, sur les ressources du continent africain achetées à des vils prix.

Le BRICS voit une augmentation du nombre de demandes d’adhésion, il devient un « bloc international » qui, après la récente adhésion de six pays (Égypte, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Éthiopie, Argentine et Iran), représente 29 % de l’économie mondiale, près de la moitié de la population mondiale (46 % de la population mondiale) et 32% de la superficie mondiale.

L’Occident en tant que bloc politique doit tirer une leçon de la réunion des BRICS+ et du fait que plus de vingt pays ont présenter leur demande d’adhésion: le système international doit faire évoluer sa base économique et doit être détachée des blocs politiques, le système à mettre en place doit répondre aux besoins d’un grand nombre de pays.