Crise au Liban: Il va donner son cours à cheval
Tous les secteurs de la vie sont touchés: santé, éducation, transport, etc..
La réalité de la crise au Liban elle est économique à l’ombre d’une crise politique, et dépasse de loin ce qu’on puisse imaginer dans une société « normale ».
En octobre 2019 le dollar valait 1500 Livres (LL), actuellement ce même dollar vaut 20.000 LL ! Cette perte vertigineuse de la valeur de la monnaie nationale entraîne diverses répercussions dramatiques sur la vie des Libanais au quotidien : manque de médicaments, absence d’électricité (une heure de service par jour) et les services de générateurs privés sont hors de prix, d’ailleurs plus de fioul pour se chauffer (l’hiver est derrière la porte du mois d’octobre), et plus d’essence donc plus de déplacement.
Quand on dit « plus de… » cela veut dire que les prix de ces produits sont hors de la portée de presque 80 % de la population.
Beaucoup de famille n’envoient plus leurs enfants à l’école faute d’essence pour leur moyen de transport. Et beaucoup d’enseignants et professeurs et même les fonctionnaires sont incapables de rejoindre leur poste.
Mais voilà la résilience existe toujours au Pays des Cédres, face à la hausse sans précédent des prix du carburant et au faible pouvoir d’achat de « cette » livre libanaise, un professeur de lycée a utilisé … son cheval pour se rendre à l’école et recevoir les devoirs de rattrapage présentés par ses élèves afin de les corriger.
Il est à noter que l’Association de l’enseignement secondaire boycotte l’enseignement jusqu’à ce qu’une solution à la difficile réalité rencontrée par les enseignants soit trouvée… comme c’est le cas pour tous les autres secteurs et emplois.
Crise généralisée.