La Mer rouge: un deuxième navire de guerre français

Le navire de guerre Languedoc patrouille déjà depuis le 8 décembre dans le détroit de Bab al-Mandab, aux côtés d'une mission internationale menée par les États-Unis pour protéger les navires des attaques.

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Presse-Net

L’armée française a annoncé jeudi l’arrivée d’un deuxième navire de guerre dans la région de la mer Rouge dans le cadre des efforts visant à « garantir la liberté de navigation ».

De nombreuses compagnies maritimes ont détourné leurs navires commerciaux vers d’autres routes à la suite des attaques lancées par le groupe yéménite Houthi en mer Rouge.

Les Houthis, qui contrôlent de vastes zones du Yémen, affirment que leurs attaques sont un geste de solidarité avec les Palestiniens attaqués par Israël dans la bande de Gaza.

Le navire de guerre Languedoc patrouille déjà depuis le 8 décembre dans le détroit de Bab al-Mandab, aux côtés d’une mission internationale menée par les États-Unis pour protéger les navires des attaques.

L’armée française a indiqué, lors d’un point presse hebdomadaire, que le navire de guerre Alsace avait franchi le canal de Suez et poursuivrait sa mission en mer Rouge et dans l’océan Indien.

Les responsables français ont déclaré que les deux navires resteraient sous commandement français, notant que leur mission principale était d’escorter les navires associés à la France. « En étroite coopération avec les Alliés, les navires de guerre français contribuent au respect du droit international et à la liberté de navigation », a ajouté l’armée.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France n’avait pas participé aux frappes menées par les États-Unis contre les Houthis parce qu’elle voulait éviter une escalade régionale.

L’escalade en mer Rouge s’est amplifiée il y a quelques jours, suite aux frappes lancées par l’Amérique et la Grande-Bretagne contre des sites du groupe Houthi au Yémen. En réponse, les attaques du groupe Houthi se sont étendues aux navires américains et britanniques, ce qui a été confirmé par le chef du groupe. , Abdul-Malik al-Houthi, lorsqu’il disait plus tôt : Les opérations du groupe en mer Rouge ne s’arrêteront pas seulement aux navires israéliens ou à destination d’Israël, mais incluront également les navires américains et britanniques, à condition que la guerre israélienne contre la bande de Gaza s’arrêtera jusqu’à ce que les attaques du groupe dans la mer Rouge cessent.

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