La Syrie et le Liban brûlent !
Depuis plusieurs jours, plusieurs une centaine incendies se sont déclenchés
D’énormes feux de forêt se sont déclenchés en Syrie et au Liban ces derniers jours, dévorant de vastes zones arborées et s’approchant parfois des habitations sans que les équipes de pompiers ne puissent encore les dompter entièrement.
« La Syrie brûle », lit-on sur des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux, pendant que la télévision d’Etat syrienne diffuse depuis ce samedi matin des images des incendies qui s’étendent sur des centaines d’hectares. Deux personnes sont décédées vendredi à Lattaquié, dans l’ouest syrien, selon le ministère de la Santé qui a également recensé ce samedi 70 cas de suffocation.
Vendredi soir, le ministre syrien de l’Agriculture, avait indiqué sur une radio locale le déclenchement de plusieurs dizaines d’incendies, « dont 45 à Lattaquié, 33 à Tartous » (ouest) et d’autres à Homs (centre). « Nous sommes confrontés à la plus grande série d’incendies qui a jamais eu lieu dans la province de Lattaquié », ont déploré sur leur page Facebook les pompiers de la ville.
Plusieurs familles ont fui les zones résidentielles situées non loin des incendies, selon les médias locaux. Selon l’agence officielle Sana, des habitations ont été incendiées dans la ville de Banias (Tartous).
Au Liban voisin, plus d’une centaine d’incendies se sont déclarés depuis jeudi. « La situation est insensée, les incendies sont partout », a déclaré le directeur des opérations à la défense civile libanaise
Si la majeure partie des feux a été maîtrisée, certains incendies font toujours rage dans les régions du Chouf (sud) et du Akkar (nord), « difficiles à atteindre », selon Abou Moussa. « Le vent et la chaleur contribuent à la propagation des incendies », a-t-il ajouté, sans pouvoir déterminer la cause de leur déclenchement.
En octobre 2019, des feux de forêt de grande ampleur s’étaient déclarés au Liban, attisant la colère de la population face à un Etat dénué d’équipements adaptés et accusé de corruption et d’incompétence. Ces incendies auraient fait partie des multiples facteurs déclenchant il y a un an le 17 octobre 2019, le soulèvement populaire inédit contre la classe politique libanaise.