La Turquie dénonce le traitement des Ouïgours
Le traitement que la Chine a réservé aux Ouïgours turcs ne peut être justifié
Hsiao-Ying Tsai
S’exprimant lors d’une conférence de presse, Omer Celik, porte-parole du parti au pouvoir en Turquie, a déclaré que la Turquie surveillait de près les violations des droits de l’homme et de la liberté de croyance, ainsi que les réglementations anti-extrémistes. «Nous poursuivrons nos efforts pour soutenir les droits des Turcs ouïgours. À cet égard, nos efforts et notre dialogue pour une solution à ce problème se poursuivront sous la forme d’une coopération avec la partie chinoise », a déclaré Celik.
« La Turquie soutient la politique d’une Chine unique. Nous respectons le droit de la Chine à lutter contre le terrorisme, mais le traitement que la Chine a réservé aux Ouïgours turcs ne peut être justifié dans ce contexte », a-t-il déclaré.
La pratique des violations des droits de l’homme et la politique de la Chine à l’égard de la minorité musulmane ouïgoure du Xinjiang ont toujours été une préoccupation d’Ankara, a poursuivi le Porte parole.
Donc la torche brûle entre la Turquie et la Chine. Si les regards se dirigent vers le Xinjiang où les musulmans ouïgours font l’objet de discrimination et de pratique génocidaire, mais cette question des droits des Ouighours n’est pas la seule qui brouille les relations entre ces deux pays.
De point de vue « géopolitique démographique » les Turkmènes (dont les Ouighours en font partie comme les Turcs et presque la totalité de la population de l’Asie centrale dont l’Azerbaïdjan et les Kazakh) sont des voisins directs des masses de population« han » qui constitue la majorité en Chine.
Or comme on peut voir l’Azerbaïdjan et l’Arménie son en guerre avec des morts des deux côtés mais également ce conflit a mis en évidence les alliances des deux pays.
Les Alliés de l’Arménie étant la Russie et l’Iran donc la Chine s’est rangée sur de bord.
La Turquie s’oppose à la Syrie et à la Russie et à l’Iran et les combattants ouïgours sont présents au sein de l’opposition armée au régime syrien.
Ce qui peut expliquer les positions actuelles et les partis-pris et surtout les critiques qu’Ankara adresse à Pékin.
Mais le soutiens de la Turquie aux Ouighours ne date pas d’hier, depuis que les Chinois ont commencé un transfert massif de la population, et l’oppression de la pratique de l’islam, la Turquie d’Erdogan le Président du Parti de la justice et du développement qui est un parti islamo-conservateur, ne pouvait pas laisse ceux qu’on appelle en Turquie les frères turcs de la Chine