Le gaz russe pousse Mbappé à prolonger au PSG

Bassam Tayara

Jusqu’à la veille de l’annonce du prolongement de Kylian Mbappé au PSG, le Real Madrid croyait avoir bouclé son arrivée à Madrid. Que s’est-il passé pour que le jeune de Bondy ne suive pas son rêve d’enfant de jouer avec « le plus grand club du monde » ?

Est-ce les montant astronomiques qui ont eu raison des volontés du grand joueur ? ou bien le fait que les dirigeants du PSG se sont pliés à ses exigences relatives à l’organisation de l’équipe autour de sa personne, et/ou la gestion des droits à son image ? Or le Real cochait toutes les cases de ces exigences : les montants proposés étaient équivalents, le club espagnol avait cédé sur le principe de la gestion des droits d’image.

Alors que s’est-il passé ?

Les langues commencent à se délier : cherchez Poutine ! Quoi ? Eh oui !

L’invasion de l’Ukraine a mis en évidence la dépendance de l’Europe des hydrocarbures russes, et surtout du gaz.

Or le Qatar, propriétaire du PSG est le cinquième producteur mondial de gaz ! Et le Qatar qui organise dans quelques mois la Coupe du monde à Doha, ne pouvait accepter que le prodige français « quitte » son club.

Il paraît que c’est le prince de l’Émirat lui-même, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, qui a pris langue avec le président français, qui préside le Conseil européen pour pousser la décision dans le « bon sens », Macron, pourtant fan de l’OM de Marseille, a d’excellentes relations avec Mbappé.

L’Europe a un besoin vital du gaz liquéfié du Qatar, autant dire que l’avenir du jeune attaquant parisien attire toutes les attentions, au niveau présidentiel pour des raisons d’État.

Déjà, depuis le mois de février on chuchotait que le président de la République et l’un de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozyseraient entré en jeu pour mettre la pression au jeune champion du monde en vue de le faire prolonger au sein du club de la capitale. Sarkozy est un fan du PSG et ses relations avec les dirigeants du club et de l’Émirat sont également connues.

Poutine en envahissant l’Ukraine n’a fait qu’accélérer la décision.