Les informations sur l’Ukraine … un vrai casse tête !
Pour suivre les infos trois niveaux: Le niveau gouvernemental, celui de l’opposition et les intellectuels
Dr. Hassan Yehia
Les images venant d’Ukraine ont investies subitement les médias de tout genre. Les mauvaises nouvelles de l’invasion russe ont ravivé chez moi une inquiétude familière.
Je sais par expérience qu’en temps de guerre, le suivi de l’information devient une affaire fastidieuse qui nécessite une organisation préalable. Car il faudrait constamment démêler les nouvelles, chasser les fausses et veiller au croisement des sources d’informations.
les acteurs de cette guerre sont les pays les plus puissants du monde: USA, Russie, Union Européenne.
Ces acteurs sont rodés aux propagandes ficelées. Nous serons inviter à une adhésion type noir ou blanc où on doit choisir son camp. La tâche ne sera pas aisée. Mais comment faire si on veut être « objectif »?
Je pense qu’il faut définir, par avance, des principes. En premier celui qui donne à chaque peuple le droit de vivre en paix et de choisir librement son sort selon ses propres intérêts.
Pour fixer mes propres sources d’informations, j’ai distingué pour chaque acteur, trois niveaux: Le niveau gouvernemental, celui de l’opposition et les intellectuels. Il s’agit de couvrir tous ceux qui expriment les intérêts économiques et géostratégiques. Et, pour être complet , couvrir avec pincettes, les réseaux sociaux.
Cela fait déjà beaucoup de sources!
Mais parfois la recherche s’avère facile. Pour comprendre la Russie de Poutine par exemple, l’autorité suprême dessine un contour de propagande et désigne des porte-paroles. On s’adresse à un système où la vision de la démocratie est différente. De même, nous n’avons pas beaucoup de sources ukrainiennes fiables, alors qu’on se doit de connaitre les nuances des positions des derniers élus et de leurs opposants tout en distinguant trois zones géographiques: l’est, le centre et l’ouest.
Quant aux Européens, nous sommes face à un ensemble à plusieurs centres de pouvoir. La faiblesse de son niveau politique n’est pas en adéquation avec sa force économique. Nous serons alors obligés de suivre les infos provenant de chaque pays: la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, la Hongrie … et de la Grande Bretagne.
Ça se complique et je n’arrive plus à compter!!.
J’appelle un ami… connaisseur qui sait synthétiser.
Ouf quel soulagement!