Macron : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder…»

Les débats au Parlement suspendu: « Un Président ne devrait pas dire ça » dit un député...

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Bassam Tayara

L’année 2022 commence bien!

Lundi le 3 : Les députés français débatent à l’Assemblée nationale sur le pass vaccinal.

Les débats ne se déroulent pas de façon harmonieuse lundi l’opposition a joué un tour à la majorité, elle a promis de voter le texte de lois … ce qui a « endormi » les députés LRM majoritaires… il y a eu un absentéisme coupable. Alors l’opposition est venue en masse pour demander la suspension des débats. Bon coup pour préparer les élections en montrant l’amateurisme des députés macronistes.

Bien !

Mardi le 4 : Les députés venaient de reprendre dans la soirée les débats et hop, ils ont de nouveau été suspendus. En cause cette fois-ci les propos d’Emmanuel Macron dans une interview accordée au quotidien le Parisien. Il paraît qu’il ait dit « texto » : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout » , puis d’ajouter :  «  C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné…»,  avait insisté le chef de l’Etat.

La réplique des députés de l’opposition, toute tendances confondues, fut rapide : « Un Président ne devrait pas dire ça », a déclaré dans l’Hémicycle un député et d’expliquer « C’est la raison pour laquelle nous allons demander la suspension des débats à minuit », ajoutant en visant les propos du Président « qui ne permettent pas de continuer de siéger ». Ce qui fut fait!

Mercredi 5 : Les débats vont reprendre mais dans quelle ambiance ! Le gouvernement voudrait applique l’obligation de transformer le pass sanitaire  en pass vaccinal au 15 janvier.

Tous s’accordent sur le fait qu’il est urgent au gouvernement de limiter la facture des tests de dépistage qui s’avère de plus en plus salée. Le gouvernement tablait sur une facture des tests de dépistage du Covid-19 à 6 milliards d’euros pour 2021, mais ce chiffre serait en hausse en raison d’un recours massif aux dépistages en décembre.

Trente millions de dépistages ont été réalisés sur le seul mois de décembre. Les Echos avance mardi le chiffre de un milliard d’euros en plus. Et ce sont les non-vaccinés qui ont besoin de tests pour « continuer à vivre normalement » dixit un non-vacciné.

Cela explique la stratégie annoncé par Macron de façon, il est vrai, « brutale ».

 

 

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