Trump prépare une offensive numérique sur l’UE
Tous les grands de la tech se sont mis au service du nouveau président pour élargir leur main-mise sur les réseaux mondiaux... à commencer par l'Europe
Bassam Tayara
Donald Trump et Elon Musk, patron de Telsa, de SpaceX et du réseau social X mettent la min sur les géants du numérique. Objectif contrôler le monde.
Par ordre: Mark Zuckerberg, fondateur de Meta – société valorisée 1 600 milliards de dollars en Bourse, patron de Facebook, Instagram et WhatsApp au nom de la liberté d’expression, annonce la suppression du « fact-checking » sur ses plateformes qui ont 3,3 milliards d’utilisateurs.
Pourquoi ? Il se met dans le sillage de Musk patron de Space X qui l’a déjà fait avant lui. Donc les fake news vont se développer à gogo sur ses réseaux, les suiveurs peuvent écrire leurs commentaires et réfuter ce qu’ils croient … faux. Donc parole contre parole!
Question : Est-ce que toutes les expressions seront « libres »? Gaza par
Mais Mark Zuckerberg, ne s’arrête pas à la frontière des USA, il s’en prend à l’Union européenne, accusée d’adopter des lois qi établissent la censure et empêche la création !
Pas uniquement l’Europe : « Nous allons travailler avec le président Trump pour faire pression sur les gouvernements du monde entier qui s’en prennent aux entreprises américaines et poussent à une censure accrue », a déclaré au Monde M. Zuckerberg ».
Il se met au service du nouveau président Trump.
Autre grand du numérique Jeff Bezos, propriètaire d’Amazon et du Washington Post, et qui cherche des contrats auprès de l’armée américaine (le Cloud militaire), se rapproche également de Trump. Il l’a fait avant les élections il a empêché son journal, très influent, de donner une indication « à qui voter ». Bezos cherche également à concurrencer Musk dans la conquête de l’espace. Trump les fait courir tous les deux… et les deux comme le patron de Meta vont financer la cérémonie d’investiture, comme Sam Altman, le fondateur d’Open AI (intelligence artificielle)! va également des ses « salamalecs ».
Le Monde rapporte que Trump s’est amusé de cette effervescence en sa faveur et qu’à la fin de l’année : « Pendant mon premier mandat, tout le monde me combattait. Pendant ce mandat, tout le monde veut être mon ami. Je ne sais pas, ma personnalité a changé ou quelque chose comme ça ».
Mais toute cette effervescence prépare une offensive en bonne et due forme contre l’Union Européenne et surtout contre les amendes et les diverses taxes décidées par la Commission européenne. Les géants du numérique avaient accepté les règles européennes sur la protection des données personnelles, mais ils veulent s’opposer à toute réglementation réglementation de l’intelligence artificielle.