Trump veut mettre la main sur les richesses de l’Ukraine

Presse-Net

Que devient Zelensky? Il

doit rencontrer plus tard cette semaine l’envoyé de Trump en Ukraine, Keith Kellogg, qui a clairement indiqué que ses discussions avec l’Ukraine et la Russie étaient « simultanées » et qu’il était à Kiev pour consulter les dirigeants ukrainiens, et non pour leur dire ce qu’ils devaient accepter, soulignant que « toute décision sera finalement prise par le président élu de l’Ukraine et le peuple ukrainien ».

Le Kremlin a salué Les négociations de Riyad comme une étape vers le rétablissement de relations bilatérales complètes avec les États-Unis et la fin de la guerre, mais M. Lavrov n’a pas manqué l’occasion de se moquer des Européens, déclarant aux journalistes que « l’Europe n’aura aucun rôle dans les négociations », soulignant que les présidents Trump et Poutine « ont convenu de surmonter cette période très ridicule dans les relations américano-russes ».

Mécontent Zelensky a déclaré: « Toute négociation sur l’Ukraine sans l’Ukraine est une négociation sans résultat, et nous ne pouvons reconnaître aucun accord nous concernant sans nous. »

Mais ce n’est un secret pour personne que les États-Unis attendent désormais que le président ukrainien signe un accord de capitulation économique ressemblant à ce qu’un vainqueur exigerait d’un ennemi vaincu.

Les États-Unis demandent à l’Ukraine des droits exclusifs et à perpétuité  sur les ressources minérales, notamment le lithium, le titane et le graphite, tous des composants essentiels des industries de haute technologie, et de plus les resources pétrolières et gazières, les ports, les autres infrastructures, information rapportée par le quotidien britannique The Télégraph.

Les Etats-Unis percevront la moitié des revenus perçus par Kiev au titre de l’extraction des ressources, ainsi que 50 % de la valeur financière de « toutes les nouvelles licences délivrées à des tiers » pour exploiter ces ressources.

Trump avait publiquement fixé à 500 milliards de dollars (478 milliards d’euros) le total de la valeur réclamée à Kiev. Pourtant il avait estimé sur la chaîne Fox News à 300 milliards de dollars les dépenses des Etats-Unis en faveur de Kiev, ajoutant qu’il serait stupide de dépenser davantage.Alors pourquoi cette différence?

Affichant le peu de cas qu’il fait de l’Ukraine, il a déclaré que celle-ci « pourrait devenir russe, ou pas, mais il veut revoir cet argent »
Volodymyr Zelensky a rejeté un accord sur la base de cet avant-contrat, le 12 février,

Il est clair que les Américains considèrent cet accord comme la seule garantie de sécurité possible pour le régime de Zelensky, et ils ont décidé très tôt qu’ils n’enverraient pas de troupes en Ukraine, que ce soit pour séparer les forces en guerre ou pour maintenir la paix.

BT