Visite de MBS
Les,ONG et les opposants à Macron regardaient ailleurs... les Droits humains
Presse-Net
Pour la seconde fois en moins d’un an, Emmanuel Macron reçoit Mohammed ben Salmane, dit « MBS », prince héritier d’Arabie Saoudite.
Les deux hommes ont déjeuné en tête à tête vendredi midi. Selon l’Élysée, cette réunion a pour but de donner des perspectives bilatérales. Il est pour sûr que ce tête-à-tête a servi à étudier les grands dossiers internationaux qu’il s’agisse de l’Ukraine ou du Moyen-Orient et même de la problématique de l’énergie.
Mais ces sujets ne présentaient presque pas d’intérêt pour les,ONG et les opposants à Macron.
Des ONG on dénoncé cette rencontre, et les médias français n’ont pas été tendre avec le Président français. De façon générale, les visites de MBS passent mal. Lors de sa venue à Paris en juillet 2022, dans le cadre d’une mini-tournée européenne , le prince saoudien était venu discuter de la tension autour du pétrole, dans un contexte de guerre en Ukraine et d’envolée des prix de l’énergie.
Cette nouvelle rencontre suscite là encore des réactions. Ainsi, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, déplorait sur franceinfo jeudi qu’en accueillant le prince héritier, on redore le blason de quelqu’un qui ne le mérite absolument pas . Dans un communiqué, l’ONG pour la défense des droits humains réclame en sus solennellement à M. Emmanuel Macron d’intervenir auprès de Mohammed Ben Salman pour exiger de l’Arabie Saoudite qu’elle suspende l’exécution des sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu’ils étaient mineurs .
Le Directeur de la Communication Moyen-Orient de l’ONG Human Rights Watch, a déploré la tenue de cette visite auprès de l’AFP. Je trouve regrettable de serrer la main d’un dirigeant dont la responsabilité dans l’assassinat barbare d’un journaliste a été démontrée, en faisant comme si de rien n’était , a-t-il également estimé.
La classe politique de gauche n’a pas manqué de faire part de son indignation. La paix de Ben Salman… des journalistes découpés en morceaux, des exécutions à la pelle, une paix aux odeurs de pétrole , déplorait sur Twitter Nathalie Arthaud, candidate en 2022 à l’élection présidentielle pour Lutte ouvrière.
Derrière l’entreprise de réhabilitation internationale de MBS, la mise sous boisseau des droits humains , a quant à elle estimé Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis.